Culture

Il était une fois l’art urbain ou plus connu sous le nom de Street Art

L’art urbain, qu’est-ce que c’est ?

C’est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue et les espaces publics émergeant aux États Unis mais aussi à Philadelphie en 1960 notamment avec Cornbread, légende du graffiti.
Après ça, de nombreux jeunes ont décidé de prendre exemple sur Cornbread et ont, eux aussi , posé leur signature dans les villes avec des marqueurs et des bombes aérosols.
À présent, il s’agissait d’une course à la notoriété : les tagueurs recouvraient les wagons, métros, de leur tags.

Dans la rue comme sur les métros, les artistes se font de plus en plus nombreux aux techniques multiples : on y voit du pochoir comme chez Banksy, de la peinture avec par exemple les œuvres de Blu mais aussi de la 3D, de la sculpture, des affiches etc etc..

Cet art instantané du 21ème siècle est de plus en plus répandu : depuis le succès planétaire de Banksy les médias rapportent très souvent des événements liés à l’art urbain comme des expositions, des ventes aux enchères, des musées etc etc…

 Les éditionsurban.com vous présentent plusieurs artistes du street-art.

Quand est-il des artistes ?

Réunissant une grande variété d’artistes comme les peintres, graffeurs, photographes ou encore pochoiristes, leur mission est de réunir art et activisme bénévolement afin de s’exprimer à travers leurs œuvres.

En Italie, les madonnari sont connus pour réaliser à même le sol des tableaux d’inspiration religieuse à l’aide le plus souvent de craies colorées.

Allan Kaprow, un des premiers artistes à utiliser les installations, écrit que « L’art s’est déplacé de l’objet spécialisé en galerie vers l’environnement urbain réel »Cet art contemporain est un art qui vise à communiquer un message, que ce soit au niveau politique, social, philosophique.

Ce ne sont pas seulement des graffitis de rue, ce sont des œuvres travaillées et variées qui transforment les endroits publics en galerie d’art.

Les editionsurban.com proposent un choix de tee-shirts réalisés par des artistes du street-art.

L’évolution du tag vers le graffiti ?

On passe alors d’une simple signature en lettres capitales à des signatures plus personnalisées pour enfin laisser apparaître des graffitis. On peut voir des blockletter lisibles, le wildstyle déformé, le bubble style et la troisième

dimension : chacun cherche son style d’expression.

Nous sommes alors en 1970, et en à peine deux ans le tag évolue vers le graffiti élaboré par une transformation esthétique et une recherche de style.

Et de la né une nouvelle notion de la rue : le mouvement hip-hop émerge réunissant toutes les pratiques du graffiti.

L’explosion des styles ?

Diverses techniques et méthodes se développent alors : le pochoir, le body graff, le digital skywriting, la 3D, la peinture, la mosaïque, le bombing, l’anamorphose, le light graff, le urban knitting, les stickers, les sculptures, les installations, les affiches …

Les grandes figures du street-art

On peut nommer Invader, JR, C215, JonOne, Rero, Zevs, Dran,Nowart, Tarek, Codex urbanus,Lask, Espion, Etienne, Seth, Banksy, Swoon, Os Gêmeos, Vhils, Blu, Futura 2000, Basquiat, Agrume…

Venez découvrir les tee-shirts des editionsurban.com par des artistes du street-art.

 

Comment le street-art est passé du mur à la galerie ?

Considéré au départ comme du vandalisme, le street-art a connu une évolution sensationnelle. Il est devenu un véritable atout économique et touristique pour les villes. Le commerce autour du street-art s’est développé avec la création de toute une gamme de produits dédiés au street-art : reproduction des œuvres sur des tasses, des coques de téléphones ou des t-shirts. On assiste également à une explosion de galeries et d’expositions consacrées au street-art, ainsi que la création de salons spécialisés dans le street-art, le plus connu étant URBAN ART FAIR, à Paris.

Nous devons ceci à Banksy qui a aidé à lancer ce courant d’art avec ses ventes spectaculaires (son livre Wall and Piece a été vendu à plus d’un million d’exemplaires en Angleterre ).

À présent, le marché du street-art est en plein essor : les artistes collaborent avec d’autres artistes ; certains ont même ouverts leurs propres galeries comme Pure Evil.

Les réseaux sociaux sont évidemment la meilleure plateforme pour obtenir une visibilité et se faire une place dans le monde du street-art : des séries de toiles, au départ inconnues de tous, comme NME ou Famous When Dead, ont ainsi été plébiscitées par les internautes et vendues en quelques heures seulement. Avec la création d’œuvres de street-art sur tes tolies, on peut donc dire que le street-art est à la portée de toutes les bourses.

Retrouvez les œuvres de nos artistes de street-art sur des tee-shirts des editionsurban.com.

Un art engagé ou militant ?

Le street-art permet de véhiculer des messages mais pas seulement.

Sur la scène urbaine, de nombreux artistes expriment leurs opinions sur des sujets variés comme l’environnement, la politique, la guerre, l’amour…

Dans le cas de Bangzy, par exemple, si l’on en juge par la plupart de ses œuvres, il prône la liberté, la justice, lutte contre la guerre, la famine et tous les fléaux causés par l’homme.

L’artiste brésilien Cranio, de son vrai nom Fabio de Oliveira Parnaiba, s’est, pour sa part, attaché à la défense des peuples amazoniens.

Qui sont les artistes contemporains du street-art ?

Jean Michel Basquiat est l’un des pionniers de l’art contemporain. Graffiteur et peintre new yorkais, il fait partie de la scène artistique underground américaine, enchaîne les expositions et les articles dédiés à son travail.

Il a collaboré avec beaucoup d’artistes tel que Andy Warhol, Bruno Bischofberger, Al Diaz etc…

Sa carrière fulgurante, son art singulier et sa mort prématurée, ont fait de lui une véritable icône du street-art.

LE DICTIONNAIRE DU STREET ART

A

Aérograttage : Technique issue de la culture urbaine pour gratter la peinture une fois appliquée avec la bombe aérosol.

Aérosol : ou Bombe de peinture : appareil projetant de fines particules suspendues dans un milieu gazeux permettant la dispersion de la peinture sur le support choisi.

All city : Expression qui signifie que l’artiste a ses œuvres visibles dans toute une ville

Anamorphose : Apparu vers 1550, c’est une technique qui permet de voir le graff ou l’objet peint d’un seul point de vue. Il est associé à la 3D et permet d’avoir une sensation de « sortie de mur » quand on regarde la peinture. 

B

Back to Back : Quand un mur est couvert avec des pièces peintes à la suite.

Battle : Compétition entre plusieurs graffeur ou crews.

Biter : Copier le style d’un autre artiste.

Blaze : Nom que l’artiste se donne, il est très souvent choisit pour l’harmonie des lettres entre elles.

Block Letters : Graff au lettrage compact.

Body Graff : Graffiti réalisée à même la peau.

Bombe/ bombonnes/ cans : Nom donné aux sprays aérosol utilisé pour le graffiti.

Bombing : Graffer des lettres avec une bombe/ un aérosol.Bubble letters : Lettres peintes en forme de bulles.

C

Caps : C’est l’embout du spray.

Cellograff : Fabrication de cloisons et de volumes éphémères, qui servent de support pour des interventions plastiques. C’est à Astro & Kanos que l’on doit ce concept novateur.

Craie au sol : Comme son nom l’indique c’est l’art de travailler avec la craie. Bien des professionnels l’utilise aujourd’hui notamment pour le street marketing. Cela permet au graff de disparaître en quelques semaines.

Crew : Désigne le groupe, la bande, la communauté de graffeurs qui se réunit pour peindre ensemble. Le plus souvent les graffeurs d’un crew utilisent un nom. Par exemple, VTP pour Va te pendre ! Ou SKL Sky’s The Limit.

Codex Urbanus : Artiste de graffiti

D

Digital skywriting : Une forme de street art rare et peu connue qui désigne le fait de programmer des drones ou avions qui contiennent de la fumée et la divulguent dans le ciel pour former un mot ou un message. Le truc simple..

Drips : Utilisés les coulures pour donner du style à son graffiti. Le plus souvent les gens pensent que c’est simple mais sans expérimenter le drips est difficile car on a du mal à doser la couleur.

E

End-to-end : Cela désigne un wagon peint du début à la fin de la rame. Le plus souvent on peint également l’ensemble du wagon, des vitres au sommet.

Espion : Artiste peintre graffeur

F

Fade : Mélange de couleurs progressif pour dégrader une couleur.

Flop : Graff simple, sans remplissage.

Fillin : Le terme qui signifie « remplir » le graffiti.

Fresque : Dessin élaboré qui associe écriture, couleurs, personnages et paysages pour décrire une scène ou raconter une histoire sur un support de grande surface /Mur entier.

Fat cap : Embout le plus gros utilisé pour les bock letters ou le remplissage par exemple. Il permet de faire de très larges tracés.

G

Graf, Graff : On peut l’écrire de plusieurs manières, graphe vient du grec « graphein » qui signifie écrire.

Graff 3D : Lettrage complexe qui est utilisé pour mettre en relief l’œuvre.

Graffer : Faire du graffiti , peindre à la bombe aérosol.

Graffeur : Désigne la personne qui réalise des graffitis. Elle était pas dure celle là.. En anglais on dit un « Writer »

H

Hall of fame : Spot regroupant régulièrement des œuvres d’artistes plus renommés.

J

Jam : Événement légal organisé pour rassembler des graffeurs.

L

Lay-up : C’est l’endroit où les trains sont généralement garés

Lettrages : Il s’agit de lettres stylisées de grande taille, très colorées et dont la calligraphie est parfois si poussée qu’il est difficile d’en décrypter le sens. 

Light : Effet de lumière appliqué sur un graff.

Light Graff : Type de graffiti réalisé avec une lumière laser dans un endroit particulièrement sombre (tunnel , grotte, cave, etc…) et qui ne peut être visible qu’avec une photographie prise avec un temps d’exposition particulièrement long.

Lask : Street artist, graffeur

M

Marker : Feutre à embout large utilisé principalement pour le tag, il existe une multitude.

Mosaïques : La mosaïque est inspirée du pixel-art.

Masterpiece : Pièce maîtresse en anglais. Il s’agit d’une immense fresque peinte sur un large mur. Elle désigne un chef d’œuvre, une pièce caractéristique du talent d’un graffeur ou d’un crew.

N

Nowart : Artiste emblématique du Street Art, plasticien, vidéaste.

O

Old School : Un graff est dit old school quand son apparence ressemble aux graffs des années 80.

P

Punition : Taguer un endroit de manière répétitive.

 

Pochoirs : Le pochoir est une une technique d’impression (ou technique picturale) qui permet de reproduire plusieurs fois des caractères ou des motifs sur divers supports.


Panel : C’est une pièce (un graff) exécutée sur un métro sur la carrosserie extérieure en dessous des fenêtres et entre les deux portes.

R

Reverse Graffiti/ ou clean tag : le reverse graffiti est une technique de création « propre » du graffiti, puisqu’il enlève la saleté des tunnels, murs, etc. On n’utilise ni peinture, ni encre.

S

Session : Faire une session signifie peindre en compagnie d’autres artistes

Spot : Lieux où sont réalisé des graffs ou tags.

Stickers : Étiquettes autocollantes de petite taille, généralement fixés sur les mobiliers urbains.

Street art : Catégorie regroupant tous les éléments artistiques créés dans la rue de manière officielle ou illégale. (break dance, rap, hip hop, théâtre, graffiti, flash mob, etc.).

Sérigraffiti : Graffiti ou série de tableaux qui gardent un même esprit, un même thème,une même technique. Très souvent visible dans les galeries depuis la démocratisation du street art.

Shuck One : Graffiteur, fondateur des groupes DCM et Basalt ( collectifs de taggeurs et de graffeurs parisiens )

T

Tag : C’est une signature pour les graff. A la base, les tags étaient utilisés par les gangs de New York pour marquer leurs territoires

Tape art : Le tape désigne la bande collante couramment appelé scotch (à la base une marque). Le tape art correspond à l’art de faire un dessin , un graff avec des successions de bandes de scotchs de plusieurs couleurs.

Throw-up : Graff peint très rapidement le plus souvent en flop style ou bubble letters.

Toyer : Fait de recouvrir un tag. Action synonyme de provocation. Le mot « Toy » désigne aussi les graffeurs dits mauvais ou débutants, mais c’est plus souvent pour la qualité du travail que ce terme est utilisé.

Tarek : Peintre et scénariste de bande dessinée français.

V

Vandal : Graffiti illégal, lettrage peint rapidement dans un endroit non autorisé.

W

White cube : Galerie ou musée comme espaces d’exposition.

Whole-Car : Graff réalisé sur la totalité d’un wagon.

Y

Yarn bombing : Aussi appelé urban knitting, c’est faire du graffiti avec des pièces tricotées.

C215

Christian Guémy, alias C215, est un artiste urbain né en octobre 1973 à Bondy. Ce pochoiriste français occupe une place majeure sur la scène du street-art 

 

Présent dans de nombreuses galeries, en France comme à l’étranger, il travaille essentiellement au pochoir mais présente également d’autres œuvres peintes sur des objets de recyclage.

Cet artiste du street-art participe au MUR dès 2007 et réalise, en 2013,  la peinture d’un chat sur un mur de 25 mètres à Paris, au métro Nationale.

On retrouve à travers ses œuvres des sujets de préférence comme l’enfance, l’amour ou encore les animaux. Son modèle principal est sa fille Nina.

Ce qu’il recherche ? Transcrire des émotions humaines. 

Habitué à travailler dans les rues de Paris, Delhi, Londres, Istanbul, Fès, Rome ou encore Barcelone, C215, l’artiste incontournable du street -art prend toujours en compte le lieu où il peint pour concevoir ses pochoirs. L’artiste n’inclut jamais de texte dans ses œuvres, souhaitant laisser au spectateur une totale liberté d’interprétation.

On le connaît aussi pour les plusieurs œuvres qu’il a peintes au sein de la prison de Fresne. (A Fresnes, C215 peint les portraits d’anciens détenus célèbres pour “humaniser la prison” (francetvinfo.fr)). Elles représentent d’anciens détenus et ont pour vocation d’« humaniser » la prison et de permettre ainsi à tous de s’échapper noblement, par l’esprit.

En décembre 2020, il réalise des portraits de résistantes et résistants communistes qu’il met à disposition du journal l’Humanité. (https://www.humanite.fr/lartiste-c215-rend-hommage-aux-resistants-communistes-697124 )

 

Le street-art vous plait, alors venez découvrir nos tee-shirts réalisés par des artistes du street-art par les editionsurban.com.

 

C215 s’engage ainsi dans de nombreuses causes qui lui sont chères et auquel il rend hommage à travers son talent de street-artiste.

Il s’est notamment mobilisé pour : 

  • Soutenir Cédric Herrou, agriculteur aidant les migrants à passer la frontière franco-italienne, poursuivi par la justice

  • Soutenir l’association ATD Quart Monde pour lutter activement contre la pauvreté.

  • Soutenir le mouvement Toujours Charlie défendant la mémoire des journalistes de Charlie Hebdo, personnels et fonctionnaires de police assassinés par des terroristes islamistes.

 

Parallèlement à ses nombreuses actions de soutien, Christian Guémy a aussi exposé ses œuvres dans de nombreuses galeries : Show&Tell Gallery ( Toronto ), Opera gallery (Londres), Contemporary Art Biennale (Moscou), Plastik Gallery (Sao Paolo), Ad Hoc Gallery (New York), Signal Gallery (Londres), galerie Pierre Cardin, Montana gallery (Barcelone), au musée des arts et métiers 

(https://www.arts-et-metiers.net/musee/emc215-dialogues-entre-sciences-et-art-0 ), 

Musée du graffiti, Galerie Open Space 

https://galerieopenspace.bigcartel.com/artist/c215

Musée de l’Air et de l’Espace.

https://www.museeairespace.fr/actualites/c215-la-legende-des-cieux/

Vous souhaitez être original, avez-vous regardé l’ensemble de nos tee-shirts des artistes du street-art des éditions Urban.

Jonone

Pionnier et figure associée à la scène du graffiti de New-York de la fin des années 70, John Andrew Perello, également appelé Jonone ou Jon156, est un graffeur. Cet artiste peintre est américain ; il est né en 1963 à New York.

 

Le street artiste Jonone est reconnu pour ses lettrages et ses signatures à l’aérosol. À 17 ans, il commence à tagguer, initié par son ami d’enfance White Man, inscrivant alors son nom Jon suivi de 156 (sa rue) sur les murs et les trains de son quartier, puis sur ceux de tout New York.

Il crée alors le collectif 156 All Starz à New-York avec quelques autres graffeurs engagés.

 

Ne pas oublier de regarder les artistes des éditions Urban avec nos tee-shirts.

 

Cet artiste emblématique du street-art commence à peindre sur toile dans un atelier à l’Hôpital éphémère avec A-One, Sharp, Ash (Victor Ash), JayOne et Skki en parallèle de ses graff. 

Sa première exposition personnelle, intitulée “Graffitism”, a lieu en 1990 à la Galerie Gleditsch 45 à Berlin, en Allemagne. S’enchaînent alors des expositions collectives et personnelles dans le monde entier (Tokyo, Monaco, Paris, Genève, New York, Hong Kong, Bruxelles…) de l’artiste Jonone dont les toiles sont une véritable explosion de couleurs.

 

Son travail est très axé sur le mouvement et la couleur plutôt que la figuration. Cette particularité qui le distingue alors des autres lui vaudra l’attention du galeriste Rick Librizzi.

Parmi ses œuvres reconnues, on note le portrait hommage de l’Abbé Pierre dans le 18ème arrondissement de Paris, créé en 2011. Un portrait qui devait être éphémère mais qui est aujourd’hui encore visible. 

 

L’artiste JonOne participe également à de nombreux projets artistiques, comme celui de repeindre les rames des Thalys pour le lancement des lignes Amsterdam et Cologne en 2009, ou encore la customisation de la Rolls Royce d’Éric Cantona vendue aux enchères au profit de la fondation Abbé Pierre en 2012.

 

On le retrouve à la Galerie B5, à la Galerie Saint Germain  (https://galerie-saintgermain.fr/artistes/jonone),

à la Galerie Provost Hacker 

(https://galerie-provost-hacker.com/artist/jonone/), 

au Carrousel du Louvre, à la Galerie Cargo, à la Galerie Agnès B., à la Galerie Martine Ehmer 

(http://www.martineehmer.com/wwwLibreCours/Artists/Jonone/Jonone.html) , à la Galerie Le Feuvre 

(https://www.lefeuvreroze.com/blog/categories/jonone), 

à la Galerie Rabouan Moussian 

(https://www.rabouanmoussion.com/fr/artistes/jonone), Galerie Pluskwa 

(http://galerie-pluskwa.com/contemporain/jonone/) 

 

Il est, à ce jour, le plus important expressionniste abstrait en activité, issu du monde du Graffiti.

 

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INVADER

Né en 1969 en région parisienne, Invader est appelé aussi Space Invader et son vrai nom est Franck Slama. Élève de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, l’artiste du street art se définit comme un artiste libre non identifié. En effet, vous ne connaitrez jamais réellement l’identité de l’artiste Invader qui apparaît toujours masqué pour garder son anonymat.

Depuis 1998, Franck Slama a développé un projet à grande échelle. Nom de code : Space Invaders. La pose de figures, mi-vaisseaux, mi-visages, réalisées en carrelage ou en petit carreaux de mosaïques, constitue ce que l’artiste appelle l’« invasion ». On retrouve ses installations partout en Europe, mais aussi aux Etats-Unis, au Canada, en Asie et en Australie. Aujourd’hui 3589 Space Invaders sont présents dans le monde.

Son but ? Libérer les Space Invaders de leurs écrans de jeux vidéo pour les amener dans notre monde physique.

 

 

« Anytime, Anywhere » Telle est sa philosophie.

 

Invader, ou l’artiste emblématique du street art, essaye d’évoluer et de se réinventer tout en menant un projet d’invasion esthétique mesuré dans les moindres détails.

Il faut savoir que Invader intervient illégalement pour 99% de ses installations et que certaines de ses œuvres sont détériorées, enlevées ou détruites par des personnes qui cherchent à les revendre.

 

Avec les editionsurban.com, vous pouvez maintenant porter des tee-shirts des artites du street-art comme Nowart, lask, codex urbanus, espion, Etienne, shuck one.

 

L’artiste de rue est allé jusqu’à créer une installation à 2362 mètres au-dessus du sol à l’arrivée des remontées mécaniques dans le village d’Anzère en Suisse.

Néanmoins, le Space Invader situé à la plus haute altitude  reste le SPACE2 , installé dans l’ISS (Station Spatiale Internationale) depuis 2015.

Pour financer ce projet, Invader a ouvert un magasin en ligne, le Space Shop afin de vendre ses éditions qui seraient autrement inaccessibles pour sa clientèle, aujourd’hui internationale.

 

Cet artiste et mosaïste français a toujours combiné ses expositions urbaines avec d’autres en galeries ou dans les musées. On le retrouve ainsi au Musée en herbe à Paris, à HOCA Foundation ( https://www.hoca.org/invader ), à Alice Gallery ( Brussels ), au MOCA de Los Angeles, à la galerie le Feuvre, à la galerie du jour, à Lazarides Gallery ( Londres ), à Jonathan Levine Gallery (  https://jonathanlevineprojects.com/artists/invader/) , à la galerie Patricia Dorfmann ( http://patriciadorfmann.com/store/48/invader-rubik-space ) ainsi qu’à la galerie Magda Danysz…

Sa popularité s’est envolée suite à son apparition dans le documentaire sur le street art intitulé « Exit Through the Gift Shop »  film documentaire nominé aux Oscars 2010 réalisé par des artistes de rue britanniques de renommée mondiale, Banksy.

 

Autre anecdote amusante : le 28 octobre 2000, Invader accroche une de ses œuvres sous forme de sticker sur la veste du Président de la République, Jacques Chirac, à l’occasion de la Foire internationale d’art contemporain à Paris.

 

Son travail est à présent partout : que ce soit dans la rue, dans les musées mais aussi à l’écran. En effet, ses œuvres sont apparues dans de nombreux films et séries comme Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, Le Petit Nicolas, Californication ou encore L.A. Confidential…

 

À partir de 2005, le street artist Invader développe un autre projet « Rubickubiste » en utilisant des Rubik’s Cubes, ce qui donne un aspect 3D à ses créations. Il revisite ainsi des chefs-d’œuvre de l’histoire de l’art en version Rubik’s cube. Pour réaliser cette version en 3D, il utilise pas moins de 330 Rubik’s cubes.

 

On en retient que depuis plus de 20 ans déjà, Invader investit l’espace public avec ses personnages pixélisés jusqu’à en faire un jeu de piste géant et que c’est ainsi qu’il livre sa bataille personnelle pour rendre l’art accessible à tous.

L’artiste dit préférer les endroits où la fréquentation est élevée, mais ne néglige pas pour autant des sites urbains plus isolés 

 

« Un bon spot est comme une révélation… il saute aux yeux » Il se voit comme un « acupuncteur urbain »

 

Les editionsurban.com vous font découvrir d’autres artistes du street-art avec des créations artistiques sur des tee-shirts.